Montpellier : Emmanuel Djob choisit ses derniers morceaux

Emmanuel Djob, le Montpelliérain leader de gospel et finaliste de "The Voice 2013" revient à la scène, énergisé par la tournée finale de l’émission de télé-crochet. Lundi, en pleine répétition dans sa maison de Montaud, il s’est confié, voix basse vibrante de soleil.

Comment s’est passée la tournée de “The Voice” ?

Bien. Riche, intense. On a donné vingt-cinq concerts en un mois et demi. Et, sur scène, tous les chanteurs ont été impressionnants. Vraiment. Un concert, c’est bien moins stressant que la télé. On peut s’exprimer, on a un vrai public. Et la qualité du travail des musiciens, des interprètes, des chœurs, la mise en scène, la mise en place, l’encadrement : c’était une tournée Formule 1 !

Quels sont les concerts qui t'ont le plus marqué ?

Le premier, à Lille, était fort, riche en chœurs. Celui de Nîmes aussi, et d’autant plus que j’ai dédié une chanson à mes enfants. Je ne les avais pas vus depuis longtemps et ils étaient là... Et puis, le dernier concert, au Liban, était complètement hors du contexte, étonnant. Donc intéressant.

Maintenant, qu’en reste-t-il ?

À la suite de cela, je propose un tout nouveau spectacle. Que je peux résumer en “Moi et Ray Charles”. Car j’y fais des reprises de Ray - et pas forcément des tubes -, aux côtés de mes morceaux. Des nouveaux, des anciens et d’autres que j’ai remodelés.

Y a-t-il un fil rouge ? Un thème ?

Oui, l’amour. Ses difficultés et ses joies. Et d’ailleurs, c’est ce nouveau spectacle que je propose au Pasino ainsi que pour le concert de Manu Dibango.

C’est la télé qui t’a inspiré ce spectacle ?

Non ! (Il rit) Et oui aussi. Car on a sérieusement bossé. Et ça m’a donné du punch. Mais, ce qui m’a nourri aussi, ce sont les vacances au Cameroun. Ça faisait longtemps et c’était magique. D’autant que je ne me rendais pas compte de l’impact de la télé et de The Voice là-bas. Mais, j’ai peu chanté et juste donné un concert dans un festival de gospel. Par contre, j’ai revu ma famille. Je me suis reposé.

Donc tes musiciens découvrent ton nouveau spectacle ?

Oui, en ce moment même ! Mais j’ai l’équipe : Séga Seck à la batterie et Bénilde Foko à la guitare basse ; mes complices de toujours. Et nous rejoint, en plus, le guitariste rock François Poussereau. Quant au chœur, à cette heure-ci (lundi à 14 h, Ndlr), je ne suis pas fixé... Ni pour le clavier d’ailleurs. On fait des tests...